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mardi 11 janvier 2011

La performance des universités

C'est connu : les universités québécoises manquent de financement, grattent les fonds de tiroirs pour payer leurs dépenses courantes, font des coupures partout ou c'est possible et cherchent par tous les moyens à générer des revenus supplémentaires en tarifant le moindre petit service offert aux usagers de l'université (étudiants et enseignants en premier lieu).

La politique de gestion qui en découle n'a de résultat que la détérioration lente, mais constante, de la performance générale de l'enseignement supérieur. Encore une fois, c'est connu. Et le secteur qui est le plus touché est probablement le premier cycle, plus précisément les premières années des programmes de premier cycle. Parce que si l'on peut se permettre d'offrir peu de services, peu de financement, peu d'aide aux nouveaux étudiants (parce que de toute façon plusieurs d'entre eux ne se rendront même pas jusqu'à la fin de leur cursus), il est plus difficile de couper le soutien aux étudiants qui se spécialisent, ou contribuent à la renommée de l'université.

Mais la problématique semble tellement, tellement vaste, que de s'y attaquer semble relever du sarcasme! Je n'irai d'ailleurs pas plus loin dans ma réflexion ce soir...

Par contre, cette semaine s'annonce faste en publications qui concernent le financement et la gestion de nos universités, en commençant par les révélations entourant la démission (ou le congédiement) de l'ancienne rectrice de l'université Concordia, Mme Judith Woodsworth, avec à la clé une prime de départ assez faramineuse - 703 500$, selon la Presse.

Voir l'article dans Le Devoir du 8 janvier dernier : L'université Concordia dans le collimateur de Québec.
La suite des événements aujourd'hui le 11 janvier : Concordia tente de calmer le jeu.
- La réponse de l'université : Message à la communauté de Concordia.
- La réponse de la FEUQ : L'appétit insatiable des Recteurs.

Parions que le débat sur le financement des universités est relancé de plus belle?

Après une petite pause pour noël, je suis certain qu'on tentera à nouveau de convaincre mon voisin que je dois payer plus cher pour mes études (ou m'endetter davantage, selon le point de vue).

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