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lundi 21 février 2011

Coalition sur l'avenir du Québec : les enjeux de l'éducation!

Merci à Mario Asselin pour sa couverture de la conférence de presse de la Coalition sur l'avenir du Québec, présidée par M. François Legault. Les questions que soulève l'organisation de l'éducation au Québec sont abondamment abordées lors de cette rencontre du collectif avec les médias.

Voir le carnet de M. Asselin : ici

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(article) Réponse de la FAE

Réponse du président de la FAE, Pierre St-Germain, à l'article cité dans le billet précédent : Soutien aux enseignants - pas juste une question de ressources, publié le 10 février 2011.

Je n'avais pas encore eu le temps de le publier, mais voici donc cette réponse : Précisément une affaire de ressources.

Malheureusement, la réponse n'est pas très satisfaisante, voire décevante... l'auteur s'attaque essentiellement à la crédibilité et aux intérêts personnels des chercheurs concerné, ce qui a pour effet de s'éviter un vrai questionnement à propos des idées qu'ils soutiennent. Je ne peux m'empêcher de remarquer également que soit l'auteur a mal lu les affirmations, soit il ne prend que des bouts de phrases du texte précédent pour baser ses réactions.

Un extrait?
« On décode aussi dans leurs propos une forme de paternalisme, pour ne pas dire de mépris, à l'endroit des enseignants des commissions scolaires. Ces chercheurs semblent savoir mieux que les profs eux-mêmes ce qui est bon pour eux. Et bien sûr, ils vont leur tracer le chemin du haut de leur tour d'ivoire. S'il faut en croire les auteurs du collectif, les profs doivent mettre en oeuvre des interventions novatrices et améliorer leurs pratiques. De quelles pratiques parle-t-on? Bien sûr de celles qu'eux-mêmes véhiculent et qui servent de base à, disons-le, un lucratif marché basé sur la formation continue. Ces formations novatrices seraient bien sûr données par eux et leurs collègues qui possèdent la vérité puisque lorsqu'ils parlent de «science», c'est bien entendu à la leur qu'ils font référence. »

Est-ce que c'est ça de la mauvaise foi...??

lundi 14 février 2011

Des élèves trop difficiles...

Par où passera l'amélioration des services éducatifs pour les élèves HDAA (handicapés en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage)? Les études confirment l'une après l'autre que la qualité de l'enseignement du titulaire principal est le principal facteur influençant la réussite des élèves. On souhaiterait alors logiquement que l'augmentation générale de la qualité de l'enseignement devienne la première priorité.

Je comprends de plus en plus les propositions d'utilisation des ressources défendue entre autres dans cet article, paru la semaine dernière dans le Devoir, dont voici un extrait :

« Aux yeux d'un grand nombre d'enseignants, le soutien consiste trop fréquemment à diriger vers un autre professionnel de l'école un élève avec lequel ils se sentent dans l'incapacité d'agir. Dans certains cas, ceci mènera à une offre de services en dehors de la classe, et parfois, à un changement de classe ou même d'école, en orientant l'élève vers une classe ou une école spéciale. Est-ce là le seul soutien possible? »

Et leurs conclusions à propos de la ligne de pensée adoptée par la fédération autonome des enseignants (FAE) :

« Dans la mesure où la FAE ferait la promotion de ce type de soutien, il est certain que nous saluerions cette initiative. Il reste toutefois que la campagne publicitaire actuelle est très loin de cette cible et mérite qu'on la décrie. Cette dernière ne veut que renforcer des préjugés existant en tenant un discours qui manque de nuance et de science, sans compter qu'elle constitue même une incitation au gaspillage de fonds publics. »

Il est certain que je ne remets pas en question le droit des enseignants à de meilleures conditions de travail (ou plutôt à éviter la dégradation de leurs conditions actuelles...). Mais chercher à expliquer cette dégradation par la trop grande présence d'élèves en difficulté dans les classes régulières relève du sophisme!
L'enseignant n'est-il pas un professionnel dont l'ambition est d'amener ses élèves à réussir? Les anciens me diront sûrement que je suis encore trop jeune pour comprendre... :-)

Donner aux tout-petits le goût de la lecture

Donner aux tout-petits le goût de la lecture, quelle bonne idée!
http://www.premierespages.fr/2011/?

Commencer dès la petite enfance la lecture aux enfants, afin de leur faire vivre le plaisir des histoires et de l'imaginaire. Ça vous rappelle certaines annonces télévisée de la Fondation Lucie et André Chagnon? (en voir une ici)


En passant, voici les liens des projets récents en ligne de la fondation Chagnon (fort intéressants) :
http://biengrandir.com/
http://naitreetgrandir.net/fr/


Et l'article de lancement du programme en 2011 par le gouvernement français.

mardi 8 février 2011

L'équité est-elle vraiment souhaitable?

Hier j'abordais l'idée qu'il y ait davantage d'hommes en enseignement.
Mais est-ce vraiment souhaitable? ou souhaité?

En observant rapidement l'histoire de l'éducation au Québec, je constate rapidement que l'idée que ce soit des hommes qui enseignent à la petite école est assez contemporaine. L'enfance a longtemps été une affaire de mères! La femme est historiquement garante de l'éducation des enfants, le sexe n'ayant aucune importance, jusqu'à ce que la puberté soit atteinte. Même aujourd'hui, bien que cette implication soit unanimement encouragée, les pères s'occupent encore bien peu des enfants en comparaison des mères. Reproduire le contexte familial à deux modèles opposés, mais équitables (la mère vs le père), à l'école semble plutôt une utopie puisque basé sur des représentations qui sont fausses. 

Pourquoi diantre voudrait-on qu'il y ait davantage d'hommes dans une institution qui a toujours été l'affaire des femmes? (entendons-nous, je parle exclusivement de l'enseignant dans sa classe, car nous savons que ce n'est pas le même rapport pour tout ce qui est direction, gouvernance, etc) Je me fais l'avocat du diable ce soir, mais il me semble primordial de réfléchir à la question d'un point de vue sociologique avant de prendre position. Je me mets à l'ouvrage...

Pourquoi aujourd'hui est-il donc convenu qu'il serait souhaitable que les hommes soient davantage représentés dans la population enseignante?

dimanche 6 février 2011

(Sondage) L'absence des hommes

Les hommes sont absents de l'école québécoise : c'est un fait.
Dans une école sur quatre, il n'y a pas d'enseignant masculin dans toute l'école. Le seul homme de l'école est éducateur au service de garde, prof d'éduc ou concierge. N'est-ce pas préoccupant? Dans ma formation, nous sommes 8 gars pour 120 filles. Un ratio qui tend vraisemblablement à s'éloigner de plus en plus de la parité, car celui-ci était plutôt de l'ordre de 20/120 voilà dix ans.

Pourtant, rien n'est fait pour encourager davantage les garçons à s'engager dans la profession. Quelle est l'origine de cette inaction populaire? Qu'est-ce qui nous empêche de collectivement poser des gestes pour renverser la tendance? Pourquoi souhaiter qu'il y ait davantage d'hommes enseignants dans nos écoles primaires?

Cela m'inspire le sujet du nouveau gadget que j'inaugure aujourd'hui, le sondage maison.

Allez donc voter à la question de cette semaine :

Devrions-nous mettre en place des programme incitatifs afin d'augmenter le nombre d'hommes en enseignement au primaire?

Bonne semaine.